UN TERRAIN AU SOL COMPLIQUÉ

LE SOL 

Le sol du terrain plat n'est pas de bonne qualité jusqu’à 7m de profondeur, du fait de l’altération des calcaires et des limons déposés par la rivière, avec la nappe à 3 m (proximité de l’Yerres). Le socle de calcaire se trouve en dessous des 7 mètres et est profond. Des moyens techniques lourds existent pour creuser en profondeur et rendre théoriquement les constructions étanches. Ces opérations représentent des coûts supplémentaires importants. 

            LES PENTES

la pente depuis le bord du terrain des Acacias

Les sols des fortes pentes qui entourent le terrain hébergent des sources au comportement "anarchique", qu’il est très difficile de canaliser correctement du fait de leur développement aléatoire.   

LE TERRAIN

photo réalisée en présence des techniciens sondeurs

Une chape de ciment très épaisse recouvre une bonne partie du terrain. Elle est  collée au mur de l'ancienne usine Lalique.
De lourdes opérations seront nécessaires pour détruire cette chape,  occasionnant des risques sérieux pour la solidité de l’ancienne usine Lalique qui compte une bonne dizaine de logements. Une habitante nous a signalé que tout vibrait chez elle lors de forages dans le sol le mois dernier. 

 LES RISQUES

Un ingénieur spécialisé en analyse de sols a confirmé qu’il y avait un risque réel dans les premières phases du chantier pour la solidité du bâtiment mitoyen, sur lequel l'immeuble de 63 m de long et haut de R+5 sera appuyé. 

Des risques existent également pour un des bâtiments (le D) de la résidence les Acacias, qui se situe au dessus de la parcelle la plus pentue. 

le bâtiment D de la résidence des Acacias

Dans le passé, plusieurs projets ont obtenu des permis de construire sur ce terrain. Ils ne se sont jamais réalisés. L’un d’entre eux en 2004, aurait été arrêté, selon ses promoteurs, pour cause de risques pour la gare routière.  

Plus haut dans la rue des Acacias, le long de la voie de chemin de fer,  des maisons gardent les traces de glissements de terrain, de fissures dans les murs dues  aux mouvements de sol suite à des épisodes de fortes sècheresses.

Pourquoi en serait-il autrement aujourd’hui et dans le futur, avec les risques accrus d'évènements météorologiques incontrôlables du fait du changement climatique?